Benyamin Netanyahu poursuit son jusqu’au-boutisme au Proche-Orient. L’armée israélienne a lancé une offensive terrestre majeure à Gaza-ville visant à expugner le Hamas d’un de ses derniers grands bastions dans la bande de Gaza. Une offensive largement condamnée à l’étranger. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres déplore une situation «moralement, politiquement et légalement intolérable».
L’ONU qui, justement, se prépare à un vote crucial à New York sur la reconnaissance officielle de la Palestine, perçue comme un levier de la dernière chance pour relancer une solution diplomatique à deux États, mise à rude épreuve depuis des décennies. Au sein de l’Union Européenne, l’Espagne, l’Irlande et la Slovénie ont reconnu la Palestine en 2024. D’autres pays ont annoncé qu’ils le feraient cette semaine à l’ONU. Parmi eux, des alliés indéfectibles des États-Unis comme le Canada et l’Australie ou des États disposant du droit de véto au Conseil de Sécurité comme la France et le Royaume-Uni.
Invité :Adel Bakawan, sociologue. Directeur du European Institute for Studies on the Middle East and North Africa. «La décompositions du Moyen-Orient. Trois ruptures qui fait basculer l’histoire», éd. Tallandier.
