« La folie des hauteurs » s’intéresse à celleux qui ont fait de la montagne leur passion, leur vie, voire parfois leur obsession. L’alpinisme est un monde à part, avec son vocabulaire et ses propres héros et héroïnes. Des personnes souvent méconnues du grand public, mais qui ont pourtant relevé de grands exploits. Il y a par exemple Lydia Bradley, première femme à avoir atteint le sommet de l’Everest sans oxygène. Ou encore Guy Labour, resté coincé 7 jours dans une crevasse du Mont-Blanc. Et puis Marco Siffredi, le premier à descendre l’Everest en snowboard (exploit qui lui coutera la vie). En plus de sa super narration, on a particulièrement aimé le fait que « La folie des hauteurs », à l’inverse de l’Histoire, n’ait pas oublié les femmes. Plusieurs épisodes sont consacrés à des alpinistes remarquables (la précitée Bradley accusée d’avoir affabulé son exploit, mais aussi Catherine Destivelle et 12 autres rassemblées dans l’épisodes « Les fabuleuses pionnières de l’Himalaya »). Très bien raconté, à l’aide d’archives et parfois même de l’interview du/de la principal·e intéressé·e, « La folie des hauteurs » dresse le portrait de ces conquérant·es des sommets. Des hommes et des femmes qui n’ont pas froid aux yeux et dont la persévérance et le courage ne peuvent qu’inspirer. Un podcast qui s’écoute comme un livre audio d’aventure, les oreilles bien tendues et le cœur qui bat un peu vite.