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Le 22 janvier 1945, Julien Carlier est condamné à mort par contumace pour collaboration avec l’ennemi, notamment pour avoir été Chef de Propagande de Rex, le parti collabo. À l’été 2019, à Bruxelles, moi, Jehanne Bergé, son arrière-petite-nièce journaliste, je découvre l’existence de cet ancêtre au passé lourd de conséquences. J’entame une enquête. Au fil des mois, puis des années, je tire le fil des tabous de la mémoire familiale, mais aussi nationale. Sous forme de feuilleton, « Mon arrière-grand-oncle nazi » raconte deux histoires qui se croisent et se décroisent. La première, celle de Julien Carlier : son engagement auprès de Rex, son rôle dans les médias et particulièrement la radio, sa position de chef de la propagande active, sa condamnation, sa disparition. Et la deuxième, à 80 ans d’écart, la mienne : la découverte de ce sombre ancêtre, la bataille pour avoir accès aux archives, ma confrontation aux secrets de familles non élucidés, ma rencontre avec le passé, mes questionnements de jeune journaliste d’aujourd’hui. Intime et historique, ce documentaire sonore revient sur l’une des pages les plus sombres de notre histoire à toutes et tous.

Notre avis

Jehanne Bergé déploie l’histoire de son ancêtre nazi au long de sept épisodes absolument captivants. Ses découvertes l’emmènent sur des terrains méconnus. Elle apprend rapidement que son arrière-grand-oncle n’était pas qu’un « petit collabo », mais bien le chef de la propagande de Rex. Il diffuse ses idées nauséabondes dans des articles signés et sur les ondes de Radio Bruxelles (une radio collaborationniste belge), cette fois-ci sous un pseudonyme. Condamné à mort à la fin de la guerre, Julien Carlier a fui en Allemagne pour ensuite disparaître dans la nature… En partant d’elle-même et de sa famille, Jehanne Bergé arrive à raconter plus universellement l’histoire de la collaboration belge francophone. Un passé souvent réduit à quelques paragraphes dans nos manuels d’Histoire, et que l’on connait donc mal ou peu. Grâce à un panel d’expert·es très pédagogues, Jehanne Bergé arrive à décrypter pour nous ce pan complexe de l’Histoire. Porté par une composition musicale soignée (de David Marolito), Mon arrière-grand-oncle nazi tient en équilibre parfait, entre récit personnel et histoire collective. L’écriture précise de Jehanne nous emporte jusqu’à un septième et dernier épisode bluffant. Et les mots de Jehanne résonnent en nous : « Le passé finit toujours par nous rattraper ».
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MON ARRIÈRE-GRAND-ONCLE NAZI

DESCRIPTION

Le 22 janvier 1945, Julien Carlier est condamné à mort par contumace pour collaboration avec l’ennemi, notamment pour avoir été Chef de Propagande de Rex, le parti collabo. À l’été 2019, à Bruxelles, moi, Jehanne Bergé, son arrière-petite-nièce journaliste, je découvre l’existence de cet ancêtre au passé lourd de conséquences. J’entame une enquête. Au fil des mois, puis des années, je tire le fil des tabous de la mémoire familiale, mais aussi nationale. Sous forme de feuilleton, « Mon arrière-grand-oncle nazi » raconte deux histoires qui se croisent et se décroisent. La première, celle de Julien Carlier : son engagement auprès de Rex, son rôle dans les médias et particulièrement la radio, sa position de chef de la propagande active, sa condamnation, sa disparition. Et la deuxième, à 80 ans d’écart, la mienne : la découverte de ce sombre ancêtre, la bataille pour avoir accès aux archives, ma confrontation aux secrets de familles non élucidés, ma rencontre avec le passé, mes questionnements de jeune journaliste d’aujourd’hui. Intime et historique, ce documentaire sonore revient sur l’une des pages les plus sombres de notre histoire à toutes et tous.

NOTRE AVIS

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Jehanne Bergé déploie l’histoire de son ancêtre nazi au long de sept épisodes absolument captivants. Ses découvertes l’emmènent sur des terrains méconnus. Elle apprend rapidement que son arrière-grand-oncle n’était pas qu’un « petit collabo », mais bien le chef de la propagande de Rex. Il diffuse ses idées nauséabondes dans des articles signés et sur les ondes de Radio Bruxelles (une radio collaborationniste belge), cette fois-ci sous un pseudonyme. Condamné à mort à la fin de la guerre, Julien Carlier a fui en Allemagne pour ensuite disparaître dans la nature… En partant d’elle-même et de sa famille, Jehanne Bergé arrive à raconter plus universellement l’histoire de la collaboration belge francophone. Un passé souvent réduit à quelques paragraphes dans nos manuels d’Histoire, et que l’on connait donc mal ou peu. Grâce à un panel d’expert·es très pédagogues, Jehanne Bergé arrive à décrypter pour nous ce pan complexe de l’Histoire. Porté par une composition musicale soignée (de David Marolito), Mon arrière-grand-oncle nazi tient en équilibre parfait, entre récit personnel et histoire collective. L’écriture précise de Jehanne nous emporte jusqu’à un septième et dernier épisode bluffant. Et les mots de Jehanne résonnent en nous : « Le passé finit toujours par nous rattraper ».

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