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Des podcasts pour réviser… ses classiques !

Étudier ses cours, approfondir ses connaissances générales, ok, c’est important. Mais on n’oublie pas les boulimiques de culture ! Par nostalgie ou pour les faire découvrir aux plus jeunes, voici des podcasts qui reviennent sur des des œuvres mythiques, de l’inoubliable à l’inavouable.

Rock’n’Grohl

Pour celles et ceux qui aiment les sujets “de niche”, le Grohlcast fait fort: un podcast entièrement dédié à un seul artiste ! Batteur iconique de Nirvana puis frontman du groupe Foo Fighters, Dave Grohl passionne Stéphane et Benjamin. Le Grohlcast s’inscrit dans le “Robotics Podcast Universe”, dont on t’avait déjà raconté la genèse. À chaque épisode, une ligne directrice simple : décortiquer un album auquel le musicien a participé, de près ou de loin, et que ce soit au chant, à la guitare, à la clarinette ou à la guimbarde.

Les 17 épisodes naviguent du grunge des années 90 aux récents disques des Foo Fighters, Queens of the Stone Age ou Them Crooked Vultures. Ils font également des arrêts côté breakbeat (The Prodigy) ou comédie musicale (The Pick of Destiny des Tenacious D). Le duo, souvent accompagné d’un invité, passe la tracklist en revue de manière exhaustive. Il analyse les paroles, narre les coulisses créatives des chansons et répertorie les morceaux les plus joués en concert. Surtout, les deux hôtes sont d’une franchise constructive : “On pense que c’est de la merde, mais on va vous expliquer pourquoi”. Ils ont beau idolâtrer Grohl, sa carrière ne s’avère pas exempte d’errances.

 

L’un des deux présentateurs, Stéphane, joue de la batterie et dissèque les différentes partitions avec une précision qui ravira les esthètes. Benjamin, de son côté, délivre son lot d’anecdotes et rend le propos accessible à tout·e amateur·trice d’histoire du rock. Et si ton truc c’est plutôt les lacs du Connemara, sache que le Grohlcast reprend le concept dans Stockholm Sardou, un podcast qui se promène dans les albums du Michel le plus boomer de la variété française.

Du neuf avec du vieux

Selon le site IMDB, le monde compte près de 500.000 longs-métrages… de quoi se retrouver submergé ! Le vidéaste Victor “In the Panda” Bonnefoy a compris que les internautes méritaient un guide temporel. Pendant six mois, il a animé quotidiennement le podcast Un film pour ce soir, et pitché au total 162 références à ses auditeurs, sur un spectre de Disney à Lars Von Trier.

Dans Pardon le cinéma, il explore avec son équipe de chroniqueurs·euses des films du passé. En se penchant sur Dark Water, Ferris Bueller ou même La règle du jeu (qui date de 1929) la bande offre des points de vue complémentaires : certains considèrent ces classiques comme des monuments incontournables, arguments à l’appui, d’autres les ont découvert pour l’occasion et communiquent un ressenti plus détaché. Parfois, iels n’ont même jamais vu ces œuvres majeures, et peu importe.

 

Dans un récent édito, Arthur Cios, intervenant dans Pardon le cinéma, mais aussi journaliste pour Konbini (les vidéo-club, c’est lui !), expie son syndrome de l’imposteur : “Je n’ai vu qu’un seul Kurosawa, et ce n’est pas grave. Il y aura toujours des gens qui auront vu plus de films que vous”. S’évader dans les recommandations cinématographiques permet de jongler entre les univers, de picorer les synopsis pour remplir sa liste de futurs visionnages… ou de se contenter de les découvrir par procuration, faute de temps.

Du cinéma sans se prendre au sérieux

Tout le concept de 2 heures de perdues réside dans son titre : son équipe te fait gagner du temps en engouffrant des films à ta place. En enchaînant les métrages à un rythme hebdomadaire et sans aucune cohérence, l’équipe cultive un joyeux bazar serti d’imprécisions assumées. L’émission se nourrit de ressentis bruts. Ça se moque, ça digresse, ça spoile. Il y règne une volonté de casser les codes de la critique traditionnelle pour emmener l’œuvre sur un terrain plus léger. Qu’on connaisse ou non le sujet du débat importe peu : il s’agit d’échanger sur la manière dont on reçoit les histoires et vit leur narration. Voilà l’une des forces du podcast : se reposer sur des discussions pour sonder ce qu’il nous reste de nos expériences d’auditeurices.

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